La version de l'Enuma Elish (=EE) publiée aux éditions Gallimard par J Bottéro et SN Kramer est construite selon la base des savants babyloniens.
Ce texte associé dans son récit à la capitale culturelle de la Mésopotamie au point de la désigner en cunéiforme, l'écriture idéographique du pays mais aussi écriture d'ambassade de tout le bassin civilationnel des 2 premiers millénaires avant notre décomptage/JC , par son premier signe E, E-ki jeu de mot par homophonie avec les temples, E, la cité (ki) des temples (E).
Associée dans la bible avec le nombre 666, la structure du texte s'explique par l'organisation du texte selon ce nombre remarquable dans leur système numérique, mais tout à fait banal dans le notre.
666 = 15² + 21² un carré de l'hypoténuse selon le théorème de Pythagore souvenir pour nous de l'école secondaire, et sans autre éclat que le rapport 21/15 = 1,4 correspond à l'approximation de la racine carrée de 2 = 1,4142135....
C'est de ce constat qu'on peut déduire bien plus, le système ésotérique qui suit.
En apprenant le texte, l'apprenti apprenait les base du système savant de ses maîtres, cachées derrière un récit très désuet aujourd'hui.
Rappel sur l'organisation du texte
- 666 est connu comme une métaphore désignant Babylone.
- 60² ou 360 est un idéogramme SAR2 signifiant la totalité et l'univers, AN-KI, ciel et terre.
- Le texte est étroitement associé à Babylone, son premier idéogramme E étant aussi une des appellations de la ville E ki, en faisant par jeu d'écriture la cité des temples.
- En feuilletant le manuel d'épigraphie akkadienne de R Labat , on s'aperçoit assez rapidement que le seul idéogramme pouvant être lu 666 est IGI, au sens primaire œil mais à la polysémie idéographique riche en mathématique y compris, qui ne manque pas de rappeler quelques souvenirs bibliques. La similitude se fait par jeu phonétique AS du coin (santak) horizontal signifiant 6 en sumérien (on verra plus loin).
- tablette 1: T1 324 vers, répartis par 2 sur 162 lignes (MU en sumérien)
- tablette 2: T2 300 vers, répartis par 2 sur 150 lignes
- tablette 3: T3 276 vers, répartis par 2 sur 138 lignes
soit: 900 vers sur 450 lignes - tablette 2: T4 292 vers, répartis par 2 sur 146 lignes
- tablette 2: T5 312 vers, répartis par 2 sur 156 lignes
- tablette 2: T6 332 vers, répartis par 2 sur 166 lignes
- tablette 2: T7 324 vers, répartis par 2 sur 162 lignes
soit: 1260 vers sur 630 lignes
- de T1 à T6 est relatée la création du ciel AN et de la terre KI, 918 lignes
- les 18 premières lignes ou 36 vers de T4, narrent la montée de Marduk sur l'estrade royale. Ainsi nous avons pour la création du ciel et de la terre de T1 à T6, 900 lignes avec au centre les 18 lignes désignant Marduk au sommet de tous.
- T7 qui compte le même nombre de vers et de lignes que T1 (324=18² et 162 lignes MU) est entièrement dédiée à la glorification du nouveau roi divin, MARDUK fils d'EA
- ainsi de t1 à T6 , le texte comporte 900 lignes créant ciel et terre+ au centre les 18 de la montée sur l'estrade royale, ou 1800 vers et avec 36 au milieu.
- l'organisation de l'univers en années de 12 mois lunaires de 30 jours aves ses phases est indiquée dans la 5ème tablette
- Marduk nait au vers 81 de T1 exactement comme le dit le texte, ina qereb apsu... au milieu de l'apsu... (l'apsu est la demeure de son père, phonétiquement symbole du savoir ABZU)
- la matrice est coupée en 2 séparant ciel et terre au vers 102 de T4, ce qui renvoie au 4ème étage de l'Etemenanki large de 102 coudées (multiple de 17)
- T1 - T2 : 12 vers
- T2 - T3 : 12 vers
- T4 à T5: 10 vers
- T6 à T6 : 10 vers
Le pourquoi de cette organisation
Les 36 x 60 vers sont répartis sur 7 tablettes en 2 groupes :
- 15 x 60 vers dans les 3 premières tablettes regroupés en 2 vers par ligne, soient 15 x 30 lignes de texte
- 21 x 60 vers dans les 4 suivantes , soient 15 x 30 lignes,2 vers par ligne
- le théorème de Pythagore est évident graphiquement
- la figure explique comment calculer la racine carré de 2, et par extension celle de tout nombre
- le texte construit comme la formule trigonométrique : 2 cos²22,5° = cos45 + 1
- la succession père fils, par le dieu Ea qui transmet son savoir à son fils Marduk le nouveau roi
- l'organisation du cycle annuel en 12 mois lunaires de 30 jours et le cycle luaire
- l'organisation de la société divine , image de celle des hommes dans cette religion anthropomorphique.
- P8 par un mode de calcul donnant la structure générale au texte. La surface de P8 est obtenu avec le résultat du calcul de la sécante des angles de 45°, √2, puis 22,5°: 1,082 par le rapport entre le nombre de lignes du texte 1082 (il y a 2 lignes non décomptées aux vers 62 bis et 124bis de la 7ème tablette). Ainsi est créer l'idéogramme DINGIR dieu, dérivé d'une étoile à 8 branches parfois sous forme de polygone
- P 12 par la sécante de 30° dont l'approximation 7/6 est obtenu avec l'algorithme des racines carrées (il s'agit de l'approximation réciproque: 7/4 x 12/7 = 3, V3/2 =1/2x12/7=7/6
- P5P10, par le nombre de vers de la 7ème tablette consacrée à la glorification du roi Marduk ramené à la métaphore des eaux ME / MU et son double sens 100. sécante 72°= 324/100=3,24 au lieu de 3,236067...au passage on a le nombre d'or = 2 cos36= 1,62 pour 1,6180...
Cela concorde avec la première tablette de 324 vers également, Le futur roi Marduk nait au milieu (ina qereb apsu, au milieu de l'apsu...fut créé amar-utu = Marduk), ligne 81 (sur 100 les eaux ME au sein des 324 vers, tout comme la relation trigonométrique: sec72°=4cos36° ou plus communément cos72°x cos36+ = 1/4). L'étoile à 5 branches est le pictogramme du signe UB = région de l'univers). La démonstration se fait simplement par les égalités d'angles en dessinant la sécante ou flèche 72° (on verra plus loin)
Né au milieu des eaux ME par jeu cunéiforme le concept ME sumérien des valeurs positives et négatives de la civilisation au nombre de 100, Marduk dans ce récit organise sa création en son cycle solaire annuel de 12 mois lunaire et son ciel fait d'étoiles MUL ou idéogrammes dérivé l'étoile à 8 branches l'octogone . Banu "créer" est l'arc gis BAN , nommer NABU son pluriel.Au commencement le ciel n'était pas nommé la nabu-u -sa-ma-mu(V2, ligne 1.
- √2
- √3
- √5
- √2 ≃ 7/5 ou 10/7
- √3 ≃ 4/7
- √5 ≃ 3/7
La tablette de Plimpton.
- Le petit côté
- l'hypoténuse
- et sur celle de gauche le carré de la tangente (la tablette est brisée et il pourrait s'agir du carré de la sécante, en effet sec² = 1 + tg²
- PC = 119
- Hypoténuse : 169
Représentation de 666 en carré de l'hypoténuse et système de calcul.
Les cycles
Jeux idéographiques
Système de calcul
On trace la diagonale sur 4 1/2 feuilles et on les dispose perpendiculairement. On obtient une carré en biais de surface 666 dans un plus grand 36².
Maintenant on reprend le raisonnement de la tablette de Plimpton, en ramenant la valeur du grand côté 21 à 1. C'est à dire, on divise 15 et 21 par 21 -> 15/21 et 21/21=1.
- 15 ↔ 1/√2
- longueur 21 (x60) ↔ surface 630 ↔ 1
- 666 ↔ 2, évoquant le nombre minu (MIN signifie 2 en sumérien), donc une sorte d'équivalence de nos x y en géométrie, 2 servant de générique du nombre.
- le côté en rouge de 666 ↔ √2
- 630 correspondant à l'approximation de √2
- 666 formé de 630 avec un centre un petit carré 6x6 = 36
La glorification de Marduk
- le premier idéogramme du récit E signifie îku, un terrain entouré d'une digue, homophone de ikû le déterminatif des unités de surface.
- La métaphore des eux salées et douces de la matrice Tiamat et de son progéniteur Apsu évoque pour le savant maitrisant le sumérien, la particule post-posée A, l'eau utilisée comme phonème pour indiquer le locatif ( le complément de lieu)
- pour tracer 666 on affecte à l'ikû la valeur 36²
- en se référant au raisonnement de la tablette de Plimpton, on ramène 21 (U₄ /UTU jour/soleil) à 1 et 15 à 15/21 ⋍ 1/√2
- les 6 premières tablettes décrivant la création de l'univers AN-KI, ciel et terre comptent 918 lignes centrées sur les 18 lignes au début de T4, la montée du nouveau roi sur l'estrade royale.
- Avec l'approximation obtenue par le modèle de calcul 666, le pictogrmme AN/DINGIR ciel/dieu, octogone ou étoile à 8 branches de surface 918 est formé.
Anomalies du texte
Pour reconstituer le texte, les assyriologues s'aident d'une marque 10 (un coin court) en mage de gauche toutes les 10 lignes. Il y a 2 anomalies, 2 lignes supplémentaires dans T7, vers 62bis et 124bis.
J.Bottéro et S.N.Kramer ne précisent pas ce qui indique ces 2 lignes dans les dizaines concernées.
Il y a donc en fait 1082 lignes.
Or Marduk nait dans T1 vers 81 et 82, son parcours jusqu'à la fin du récit est donc exactement de 1000 lignes.
En mésopotamien 1000 est représenté par le signe IGI/LIM , oeil au sens primaire mis par polysémie, signifie aussi voir, comprendre, face , 1000 pr un jeu d'écriture avec 100, ME, et 10,U.
IGI-MU signifie (face) commencement de l'année.
Par jeu mathématique IGI désigne aussi les fractions, les inverses (Igu).
Donc avec le dernier vers du récit nous arrivons au rapport 1082/1000 = 1.082. Or justement le dernier idéogramme est TI, au double sens flèche, vie (et côte), image de la sécante dans la figure de l'arc.
Sa vie lui confère le pouvoir royal, avec un idéogramme/octogone DINGIR plus "grand" que celui ordinaire.
P8 x sec22,5° = P16
Seconde anomalie, dans la glorification de T7, après avoir reçu en plus de ses 10 noms propres dans T6, les dieux lui confèrent , en les épelant 1 à 1 les 40 noms de son père, lui attribuant par ces 50 noms la suprématie comme autant de pouvoirs. Le 50éme est justement une étoile Nebiru (Jupiter comme chez les romains), justement au second vers supplémentaire.
Les appellations numériques des dieux:
- une première série de 7 noms déclinant les sous-multiples de la base 60 pour un total de 216 (6³)
- le septième est Marduk, le dieu 10 en tête du verso de la tablette.
- puis 5 autres dieux pour au total une valeur de 314 (21x15)
- Anu: dingir 60
- Enlil: dingir 50 (roi des dieux remplacé par Mardu dans l'Enuma Elis)
- Enki/Ea: dingir 40 (père de Marduk et littéralement seigneur cité et temple "eau")
- Sin (dieu lune): dingir 30
- Samas (dieu soleil): dingir 20
- Adad: dingir 6
- Marduk: dingir 10 donc 216 (60+50+40+30+20+10+6)
- Istar (déesse de la féminité): dingir15
- Ninurta: dingir 50 (fils de Enlil)
- Nergal (dieu des enfers): dingir 14
- Gibil et Nusku: dieux 10 donc 15+50+14+2x10 = 99 216+99=315
- EN-KUR-KUR , seigneur de tous les pays, par le dieu Enlil qui lui attribue so titre de dieu 50 et la royauté
- Enfin EA par son père qui lui donne son propre nom.
Le dodécagone, la mesure du temps, l'année, le jour.
Pentagone, sens spirituel et sens ésotérique
Calcul du pentagone
- Sud = TU₁₅ 1
- Nord = TU₁₅ 2
- Est = TU₁₅ 3
- Ouest = TU₁₅ 4
Système ésotérique de l'Enuma Eliš
- le récit, genèse de l'univers à partir des eaux douces et salées, création des dieux, de l'homme, Babylone et sa tour, organisation du premier cycle annuel en 12 mois lunaires de 30 jours
- Références culturelles et mythologiques
- Jeux d'écriture cunéiforme, abondants...
- Système mathématique (666)mettant en place le savoir des savant à travers la structure du texte (règles géométriques et trigonométrique comme une tarte
en 2 parts puis 4 ,8..
en 3 parts puis 6, 12...l'année
En 5 parts puis 10 ...jeux sur le nom 10 de Marduk, écrit AMAR-UTU - Système ésotérique proprement dit, corollaire de ce savoir mathématique, associant les principaux dieux aux fractions mises en œuvre/travaux de génie civil dans l'application de ces règles
- le récit, se référant aux traditions et à l'imaginaire de l'époque, il met en place les métaphores du récit: les eaux ME (salées et douces, lieux et savoir nécessaire à la cité KI), l'arc BAN, la corde (ES eblu/aslu qui transmet a puissance), la flèche (gagTI qui crée la vie)
- la dimension mythologique avec les références aux textes de l'époque compilées par J.Bottéro dans le même ouvrage des éditions Gallimard. C'est le sens profond du texte, en particulier avec les ME concept large des valeurs de la civilisation, sens accessible aux lettrés de l'époque, et du domaine des assyriologues et spécialistes concernés par les civilisations.
- Un système ésotérique liant les 2 par la structure du texte et des références dans des jeux idéographiques ou des systèmes abstraits comme le système d'appellation numériques des dieux ou celui des points cardinaux évoqués dans le texte.
- Asu le savant = 6 /AS
- HAL double clou horizontal = 6x6= 36 / lu HAL le devin
- DINGIR dieu = 6x6x60 = 2160 nombre de vers du texte (et le second sens AN ciel)
- ME les eaux homophone de 100 en sumérien = 66
- IGI œil , voir, comprendre, inverse et nombre 1000 = 666
- le nombre de vers du texte, 2160 = DINGIR (dieu en sumérien)
- le père de Marduk EA (littéralement temple-eau) en sumérien ENKI (seigneur-cité et dieu des techniques et créateur de l'arche du Noé mésopotamien) a pour appellation numérique DINGIR 40 (40 = 40/60=2/3 ) Effectivement c'est celui qui comprend IGI 666/1000=2/3
- DINGIR = HAL36 le secret x60 = 2160
- le temple haut de la tour de Babel (cf le "Que sais-je de J.Vicari") qui aurait pour dimension 30 coudées de large et 24 coudées de haut, soit un volume de30x30x10= 2160x10 et l'appellation numérique DINGIR10 de son roi Marduk (s'il est carré comme l'idéogramme BAR2 le désignant)
- la représentation de 666 comme carré de l'hypoténuse prend sens en tant que système géométrique à comprendre, avec 666 la racine carré à comprendre, autour 630 l'approximation, et au centre 36 la différence inconnue, HAL36, qu'il convient de calculer, par le savant6.
Trigonométrie fondamentale
- par 2
- par 3
- par5
- sud:1
- nord:2
- est 3 par jeux sur la graphie KUR, les montagnes à l'est
- ouest 4 par jeux sur l'emesal de MAR/GAR=4 , erbet samsi, l'arme de Marduk....
- P2n pour tracer le pictogramme AN/DINGIR ciel/dieu, la corde , selon la base 60 de l'écriture savante en cunéiforme
- P3n qui se déduit de P6 pour décrire l'année du premier cycle de 12 mois
- P5n avec un découpage en P10 selon l'appellation du roi Marduk le dieu 10, le calcul de la sécante nécessaire étant possible avec la même figure 666
- 5 soixantaines en haut
- 5 soixantaines en bas