Cela rejoint également l'appellation de Marduk puisque 600 dans le système sexagésimal s'écrit 10.
L'énumération des noms fait référence à un système d'appellation numérique des divinités connu par une autre tablette, de 21 lignes. (voir l'histoire universelle de chiffre/G Ifrah)
648 x 60 / 42 x 7 x 6 = 1080 formant P8 ext, la "suprématie divine", par image géométrique.
La base du calcul est simple, on en trouve aussi le principe dans la bible avec la description des colonnes du temple de Salomon, au périmètre de 12 coudées pour un diamètre de 4 coudées.
Dans P6 l'hexagone, les 360° du cercle sont coupées en 6 parts d'angle interne 60°. Les 2 angles externes de ces parts étant égaux, on en déduit qu'il s'agit de triangles équilatéraux, de côtés égaux au rayon (1 dans le cercle trigonométrique).
Le périmètre de P6 est donc 6.
Pour passer à P12, le dodécagone, on coupe chaque part de P6 en 2 parts égales par un rayon 1.
La surface de 2 parts de P12 est donc égale à 1/2 x1 x1 = 1/2.
La surface de P12 est donc 6 x 1/2 = 3.
A partir de l'hexagone dont on connaît 2 des côtés d'une part, on en déduit avec Pythagore que
Après les 6 tablettes créant le ciel et la terre, on obtient le dodécagone avec la septième tablette et cette sécante 7/6
Nouvelle coïncidence, la première tablette compte autant de vers que la septième, dans la version de Bottéro/Kramer comme celle de Lambert.
324 vers sur 162 ligne de texte.
Et c'est au milieu de la première tablette que naît Marduk, future roi des dieux et fils d'Ea, ligne 81
Le jeu mathématique transparait dans le mélange des eaux de la matrice Tiamat et son progéniteur Apsu, Me qui signifie eaux en babylonien et ME = 100 en sumérien la langue morte des savants.
324/100 est l'approximation de la sécante de l'angle 72°, 81/100 celle du cosinus 36°. Le rapport entre les 2 apparait en dessinant la figure géométrique (voir plus bas).
Dit en trigonométrie moderne cos72 xcos36 = 1/4 , c'est à dire 15 en base 60 soient les 900 lignes de T1 à T6 + les 18 lignes au milieu de la montée sur l'estrade royale.
Le sens spirituel du texte repose sur l'énumération des 50 noms de Marduk, faisant référence au concept des ME désignant les valeurs bonnes et mauvaises de la civilisation.
Le sens ésotérique, c'est à dire caché, fait le lien entre la métaphore mathématique et l'énumérations de 50 noms + 2 de Marduk. Le père Ea transmet ses noms, c'est à dire le savoir à son fils. Dans cette religion anthropomorphique calquée sur la société humaine, c'est la transmission père fils pour s'élever.
Cette dimension ésotérique est est exprimée dans la phrase qui accompagne différents textes:
....
IGI 666 ME 66 HAL 36 DINGIR 36x60 AS 6 asu le savant ...
La synthèse des approximations des polygones 2n et 3n avec le système d'appellations numériques des dieux:
On a vu précédemment, avec l'algorithme 666 , que la sécante de 45° avait pour approximation 17/12.
A partir du carré inscrit dans l'iku ou le cerccle trigonométrique , on art du carré de surface 648 (36²/2)
648x017/12 = 918 , les 618 lignes des 6 premières tablettes formes l'octogone, le pictogramme DINGIR/ilu =dieu.
En organisant l'univers en 12 mois de 30 jours ( et le jour en 12 DANNA=2h), on passe du sexagone au dédocagone en multipliant sa valeur par la sécante de 30° , l'inverse du cos30° V3/2
Glorifié dans T7 par les 40 noms de son père + 2 noms supplémentaires EN KUR KUR et EA le propre nom de son père,
60/42 =10/7 c'est l'approximation de la sécante de 45° donnant la valeur de l'octogone DINGIR mais aussi le rapport entre les 7 dieux des destins et les 10 noms propres de Marduk énumérés dans T6
le nombre de ligne de texte du récit forme à nouveau l'idéogramme DINGIR tout comme le signe si on le lit 6x6x60 avec AS = 6.
Marduk le dieu 10 devient le dieu suprême avec son 50ème nom NEBIRU, l'étoile jupiter.
BI seigneur (BI-BE belu) au milieu de NERU 600 ( 5-60-60, 300 igigi en haut et 300 en bas)
On va voir ci-dessous que pour passer au polygone à 10 côtés il saut diviser par le cosinus de 36°, 0,809....Mardouk est né au vers 81 dans les eaux (100=ME= de la première tablette)
Pour calculer cette valeur on en fait la repésentation géométrique ci-dessous.
Avec l'algorithme on calcul en 2 temps la valeur de cos36° puis la valeur approchée de V5 = 7/3
une fois de plus il s'agit d'une fraction avec 7 nos dieux des destins.
En base soixante 5/6 s'écrit 50 pour 50/60 soit l'appellation du roi des dieux et le remplacement d'Enlil par Marduk.
Le cinquantième nom NEBIRU est dit dans la seconde ligne supplémentaire (124bis de T7) selon la version de Bottéro/Kramer.
C'est ce qui fait de lui le dieu suprême de tous les pays EN-KUR-KUR, 51ème nom donné par son prédécesseur ENLIL le dieu 50 (voir plus haut pour P5 et la sécante)
Calcul du pentagone
L'étoile à 5 branches est le pictogramme du signe UB ou TU₁₅ désignant les régions de l'univers, le sud, le nord, l'est et l'ouest.
Dans le récit l'expression est mise en oeuvre à propos des 4 vents utilisés par Marduk pour la mise à mort de la matrice Tiamat tablette 4, réduite ainsi à l'état de lieu.
L'expression kibrat erbetti, "les régions de quatre" fait référence à un système d'appellation numérique des 4 points cardinaux:
- Sud = TU₁₅ 1
- Nord = TU₁₅ 2
- Est = TU₁₅ 3
- Ouest = TU₁₅ 4
sec72=1/cos72 et sec72=4cos36 donc cos36.cos72 = 1/4
Calcul graphique de cos36:
Système ésotérique de l'Enuma Eliš
Analyse récapitulative du texte:
- le récit, genèse de l'univers à partir des eaux douces et salées, création des dieux, de l'homme, Babylone et sa tour, organisation du premier cycle annuel en 12 mois lunaires de 30 jours
- Références culturelles et mythologiques
- Jeux d'écriture cunéiforme, abondants...
- Système mathématique (666)mettant en place le savoir des savant à travers la structure du texte (règles géométriques et trigonométrique comme une tarte
en 2 parts puis 4 ,8..
en 3 parts puis 6, 12...l'année
En 5 parts puis 10 ...jeux sur le nom 10 de Marduk, écrit AMAR-UTU - Système ésotérique proprement dit, corollaire de ce savoir mathématique, associant les principaux dieux aux fractions mises en œuvre/travaux de génie civil dans l'application de ces règles
Pour en savoir plus sur l'écriture cunéiforme, les jeux idéographiques et la représentations des fractions, on peut lire le manuel d'épigraphie akkadienne de R Labat (c'est plus ludique avec la version papier)
Sur le développement de l'écriture, J.J. Glassner, "Ecrire à Sumer"
Sur les mathématiques mésopotamiennes, Jens Hoyrup, "L'algèbre au temps de Babylone" (666 est un cas particulier non développé de la figure 31 page 78)
Le nom du blog IGI MU est un jeu de mot sumérien, commencement/face IGI -année MU, avec LIM-MU mille ligne de texte, les mille LIM lignes MU de la naissance du nouveau roi Marduk à la fin du texte et son dernier idéogramme TI vie, dans ce texte.
C'est une genèse, Tiamat la mer/mère eau salée figure les lieux, Apsu l'eau douce son progéniteur engendre des dieux, le dieu de la vie civilisée ENKI/Ea produit son fils au milieu de l'apsu mis à mort et réduit à l'état de lieu des vers 81 et 82, s'élevant à la suprématie divine SAR-RU-TI, à la fin du texte en 1000 vers .
Le premier cycle annuel est décrit en 12 mois de 30 jours dans lesquels la lune fait son cycle.
Par la glorification dans la septième tablette le père Ea transmet son savoir et son nom comme autant de pouvoirs à son fils Marduk.
Le premier cycle est créé.
En apprenant ce texte déclamé pendant plus d'un millénaire au pied de l'Etemenanki, la ziggourat de Babylone(la tour de Babel), le scribe apprenti va apprendre ce récit mais aussi le savoir mathématique mésopotamien caché dans la mise en forme du texte.
666 qui désigne Babylone dans la bible est une lecture possible de l'idéogramme IGI/LIM
Le sens primaire de IGI est "oeil" , puis face, commencement , comprendre... et tout à la fois un jeu graphique avec les ME, eaux figurant les valeurs bonnes et mauvaises de la civilisation au nombre de 100.IGI/LIM est graphiquement 10-100 l'appellation numérique du nouveau roi Marduk, le dieu 10 et les ME.
IGI et sa valeur 666, carré de l'hypoténuse 15²+21², tiennent un rôle primordial en géométrie exprimée dans le système numérique sexagésimal positionnel mésopotamien, même si le nombre n'est jamais désigné comme tel.
La composition du texte peut s'analyser sous 3 aspects:
- le récit, se référant aux traditions et à l'imaginaire de l'époque, il met en place les métaphores du récit: les eaux ME (salées et douces, lieux et savoir nécessaire à la cité KI), l'arc BAN, la corde (ES eblu/aslu qui transmet a puissance), la flèche (gagTI qui crée la vie)
- la dimension mythologique avec les références aux textes de l'époque compilées par J.Bottéro dans le même ouvrage des éditions Gallimard. C'est le sens profond du texte, en particulier avec les ME concept large des valeurs de la civilisation, sens accessible aux lettrés de l'époque, et du domaine des assyriologues et spécialistes concernés par les civilisations.
- Un système ésotérique liant les 2 par la structure du texte et des références dans des jeux idéographiques ou des systèmes abstraits comme le système d'appellation numériques des dieux ou celui des points cardinaux évoqués dans le texte.
C'est la synthèse de ce dernier que j'essaie de faire dans ce chapître. Partant de rien, c'est laborieux, j'avance par intuition, hypothèse et recoupements, il n'y a rien sur le sujet à ma connaissance. Ce point actuel est donc très perfectible mais c'est le plaisir de la découverte de l'inconnu, j'avance lentement, mais toujours.
Cette dimension ésotérique est confirmée par une phrase célèbre relevée dans différents textes par les assyriologues,
"L'initié montre à l'initié, le profane ne voit pas"
Dans la phrase cunéiforme on relève que le savant l'initié se dit asu en akkadien su sumérien AZU écrit de façon inversée ZU-A se traduisant dans le savoir ou savoir de l'eau au sens primaire.
Or le AS de l'akkadien asu, l'initié, signifie 6 en sumérien et correspond graphiquement au clou horizontal élémentaire (santak)
Mettre une figure
Avec cette lecture on peut attribuer des équivalences de valeurs aux signes suivants:
- Asu le savant = 6 /AS
- HAL double clou horizontal = 6x6= 36 / lu HAL le devin
- DINGIR dieu = 6x6x60 = 2160 nombre de vers du texte (et le second sens AN ciel)
- ME les eaux homophone de 100 en sumérien = 66
- IGI œil , voir, comprendre, inverse et nombre 1000 = 666
Ce double sens est possible mais les recoupements que cela entraine sont-ils pertinents?
- le nombre de vers du texte, 2160 = DINGIR (dieu en sumérien)
- le père de Marduk EA (littéralement temple-eau) en sumérien ENKI (seigneur-cité et dieu des techniques et créateur de l'arche du Noé mésopotamien) a pour appellation numérique DINGIR 40 (40 = 40/60=2/3 ) Effectivement c'est celui qui comprend IGI 666/1000=2/3
- DINGIR = HAL36 le secret x60 = 2160
- le temple haut de la tour de Babel (cf le "Que sais-je de J.Vicari") qui aurait pour dimension 30 coudées de large et 24 coudées de haut, soit un volume de30x30x10= 2160x10 et l'appellation numérique DINGIR10 de son roi Marduk (s'il est carré comme l'idéogramme BAR2 le désignant)
- la représentation de 666 comme carré de l'hypoténuse prend sens en tant que système géométrique à comprendre, avec 666 la racine carré à comprendre, autour 630 l'approximation, et au centre 36 la différence inconnue, HAL36, qu'il convient de calculer, par le savant6.
Trigonométrie fondamentale
L'idée de cette genèse est de décrire le premier cycle , la création du ciel à partir des eaux de la matrice Tiamat , les eux salées, la mer, et Apsu son progéniteur,les eaux douces la nappe phréatique.
Ea le réduit en état de lieu et engendre en son milieu (v81-82 de Ti) son fils Marduk à qui il va transmettre son savoir dans T7.
La liste des appellations divines sont à comprendre comme telle, des rapports en base 60, et des jeux d'écriture cunéiformes entre graphies du signe et valeurs phonétiques combinant valeurs sémantiques des mots akkadiens et sumériens.
Ainsi par exemple le IGI sumérien, oeil, a par extension le sens voir, amaru en akkadien dans lequel on entend AMAR , fils en sumérien, inclus dans l'idéogramme composé MARDUK, écrit AMAR-UTU
Phonétiquement "utu"est le suffixe akkadien traduisant le préfixe NAM destin du sumérien.
Ce signe IGI désigne aussi l'inverse "igu", la face d'un triangle par exemple 15x21 auquel on attribue une valeur d'ensemble de surface 1, étant l'inverse l'autre coté, comme dans nos exercices à l'école primaire: si 15x21=1 alors 15=1/21 ou en mésopotamine 15 IGI 21 .(l'expression courante était 15 IGI 21 GAL 21, GAL signifiant être là)
Il en va de même pour le nombre 2, "minu" en akkadien revoit au sumérien MIN, 2, désignant ainsi génériquement tous les nombres.
L'unité du système sexagésimal , GIS désigne par homophonie l'objet.
Le polygone est un concept restrictif de surface découpant des cercles en parts de tartes dont on découperait d'un trait droit la croute.
Un polygone à 2 côtés c'est un segment.
Elémentairement le texte emploie l'arc de Marduk et sa flèche.
Le premier idéogramme du texte E l'associe par jeu idéographique à Babylone E-ki (...et cité des temples) et à l'IKU le déterminatif des unités de surface 120x120 soit 4x60² ou 4x3600 en cunéiforme.
3600 est SAR2 idéogramme désignant ciel et terre, l'univers.
4 est le carré dans lequel s'inscrit notre familier cercle trigonométrique de rayon 1.
Le raisonnement est le même, découper le cercle en parts de tartes et triangles isocèles puis établir les rapports avec ceux en découpant les parts en 2.
Elémentairement on commence avec la variable, le segment externe du triangle rectangle, les 2 autre côtés, de valeur 1, servant de rapport fixe.
Le texte met en œuvre les 3 premiers découpages de base:
le savoir établi figure celui du père au fils comme dans la genèse des années qui se succèdent.
La corde, eblu ou eslu en akkadien est une unité de longueur de 120 coudées (2x60), la largeur de l'IKU.
On commence par 2, le nombre générique, la corde ES eblu, ES en sumérien.
Premier jeu cunéiforme:
représentation géométrique à mettre ici
pour obtenir le premier polygone à 4 côtés, le carré il faut multuplier la corde 2, le diamètre du cercle trigonométrique par 1 rayon perpendiculaire de valeur 1.
Cela forme le pictogramme ME en forme de T désignant à la fois la centaine 100 et sur un plan spirituel un concept sumérien désignant les valeurs bonnes et mauvaises de la civilisation.
D'un côté de la corde ou diamètre du cercle il n'y en a a que la moitié , 30 dans le système sexagésimal, donc au total 100 comme les eaux de la métaphore du texte.
IGI 100 , voir 100 ou inverse de 100 c'est 36 : 36x100 = 3600 l'unité 1 de puissance 2, le ciel et la terre.
36 graphiquement c'est HAL le secret dans la graphie 666 comme carré de l'hypoténuse, HALxGIS=2160.
Le premier côté du cercle désigne la terre 1 ou l'on voit les objets unités GIS 1
L'autre côté , le ciel AN, phonétiquement 2 comme le rend aussi les écriture du pluriel.
Cela correspond au appellations numériques des 4 points cardinaux: kibrat erbetti
- sud:1
- nord:2
- est 3 par jeux sur la graphie KUR, les montagnes à l'est
- ouest 4 par jeux sur l'emesal de MAR/GAR=4 , erbet samsi, l'arme de Marduk....
Au découpage suivant, l'octogone, on forme la graphie du pictogramme AN/DINGIR
La répartition des vers du texte forme ce nouveau veau jeu:
15 + 21 = 36 (36x60=2160 vers au total sur 1080=18x60 lignes =MU)
21 est l'idéogramme UTU l'équivalent grammatical akkadien du sumérien NAM, les destins.
15/21 + 21/21 = 36/21 soit 15/21 + 1 =2x 6/7
15/21 = 1,4 est l'approximation de 1/V2
soit transposé sans notre trigonométrie: 1/V2 + 1 = cos45 + 1 = 2 cos²22,5
cos²22,5 = 6/7
0,8535...= 0,8571...
Le nombre :
nombre se dit minu, sous entendu MIN = 2 en sumérien
L'unité 1 , GIS, se confond par homophonie avec le déterminatif de l'objet désigné, 2 est le premier nombre abstrait.
Par exemple GIS-BAN l'arc de Mardouk correspond dans une trigonométrie basée sur cette figure comme la graphie d'un T majuscule ou celle sumérienne de ME, et au départ des polygones de la série P2n découpant une tarte en 2 puis 4, 8... l'octogone ou pictogramme au sens de AN/DINGIR , dieu.
Le pluriel:
dédoublement, ME-ES et phonétique U-U , en écriture babylonienne phonétique un U long.
duel : AN (vers des 4 yeux de Marduk)
Dans le système d'appellation numérique des dieux anu , AN(U) est le dieu 60, 1 en écriture sexagésimal.
Le zéro mésopotamien: signe de séparation, 2 clous inclinés
Genèse et synthèse
Le récit fait de ce texte un genèse de la création du monde , IGI-MU le commencement de l'année:
Marduk organise l'année en 12 mois de 30 jours dans les 6 premières tablettes et le fils , le dieu 10 est glorifié dans T7 en recevant les 40 noms/attributs de son père + 2 noms supplémentaires.
le chef d'oeuvre est parfait.
La première ligne en indique le format: 12 idéogrammes coupées en 2 vers 5+7 en forme d'année ce qu'indique le dernier MU (en sumérien, nom, année, ligne texte et homophone du babylonien mû les eaux)
Découpé en 2, pour le scribe IGI 2=30, cela confère à chaque ligne la valeur 12x30=360 comme l'année ou le jour mésopotamie de 12 "heures" DANNA.
A la fin des 6 premères tablettes le ciel/dieu est créé en 1836 vers soit 1800(30x60) et les 36 vers de la montée sur l'estrade royale, soit en base sexagésimale, (longueur xlargeur) 30x12 = 360 jours.
Par homophonie le premier idéogramme indique qu'il s'agit de l'IKU, 4 le déterminatif des surfaces.
En trigonométrie, le rapport 7/5, la racine carrée de 2, forme le pictogramme AN/DINGIR, ciel/dieu en forme d'octogone.
ainsi avec l'approximation numérique de V2 donnée par l'algorithme 666 on obtient à la fin de T6
648x17/12=918 vers
puis avec la glorification de T7 et les appellations numériques divines + les 2 noms supplémentaires
648x60/42x7/6=1080 vers
La genèse combine 3 cycles sous forme des débuts des 3 premiers types de polygone dont le lien avec les dédoublements correspond avec la métaphore sumérienne de l'arc à
BAN = ES x TI (arc = corde x flèche ou sécante)
- P2n pour tracer le pictogramme AN/DINGIR ciel/dieu, la corde , selon la base 60 de l'écriture savante en cunéiforme
- P3n qui se déduit de P6 pour décrire l'année du premier cycle de 12 mois
- P5n avec un découpage en P10 selon l'appellation du roi Marduk le dieu 10, le calcul de la sécante nécessaire étant possible avec la même figure 666
La structure complète du texte est:
15+21=36, ramenée à 21:
15/21 + 21/21 = 36/21 puis avec 1/2=30 en base 60
soit 1/2(15/21 +1) = 18/21=6/7
ce qui correspond à notre formule trigonométrique : 1/2(cos45 + 1) cos²22.5
le résultat de la sécante de 22,5° , inverse du cosinus ou flèche dans la métaphore de l'arc est donnée par le nombre de ligne de texte de Marduk , 1000 (LIM polysémie de la graphie de IGI = 10xME= 10x100) et les 2 noms supplémentaires dont le cinquantième Nebiru qui lui confère tous les pouvoirs:
1082/1000 = valeur approchée de la sécante 22,5° = 1.082239...
Nebiru c'est le seigneur BE au milieu des 600 (ne ru) IGIGI écrit 5.60.60
A la tête des dieux 7 le glorifiant et au total de 216:60+50+40+30+20+10+6
soit 5x216 = 1080 le nombre de vers du texte...
c'est compliqué comme le dit la phrase ésotérique, le savant (asu/ A-ZU eau-savoir) montre (IGI 666) au savant, le profane (NU-ZU ne pas savoir) ne voit pas (NU-IGI)
Le savant connait l'écriture cunéiforme et sa base 60
Le profane s'exprime en base 10 , le langage parlé, comme lui montre le dieu 10, Marduk.
Base 60 et approximations.
L'intérêt de la base 60 écrite est d'avoir de nombreux sous-multiples.
Cela permet d'obtenir de nombreuses fractions et d'établir par écrit des échanges commerciaux mais aussi de calculer la main d'oeuvre nécessaires pour différents travaux, sachant par exemple qu'il faut telle quantité de grains pour ensemencer un champ (GAN est aussi le signe IKU déterminatif des unités de surface), la main d'oeuvre nécessaire pour construire un temple ou une ziggurat comme l'Etemenanki, la tour de Babel).
Pour l'utilisation pratique il était nécessaire de pouvoirs estimer la surface d'un rectangle mais aussi des triangles selon la pente du triangle par exemple celle de la section d'un canal ou en l'adaptant aux formes variées des surfaces d'un terrain, d'une cité ou d'un pays...pour en estimer la surface.
Inventer par les sumériens au 4ème millénaire ,elle évolua vers un système numérique sexagésimal, comme le notre en base 10, l'unité sumérienne DIS disparut remplacée par l'unité 60 GIS pouvant désigner l'unité de n'importe quelle puissance de 60:
1, 60, 3600, 216000....
Mais de 1 à 60 il n'y a pas 60 chiffres mais le système décimal courant, avec des unités et des dizaines, proche de celui des romains.
Arrivé à la dizaine, 10, 20, 30, 40, 50 désignent les fractions correspondant:
1/6, 2/6, 1/2, 2/3, 5/6.
Ceal rejoint le système d'appelation numérique des dieux
ANU le père des dieux (DINGIR/ilu) est le dieu 60....1
ENLIL, l'ancien roi des dieux , le dieu 50....................5/6
EA le père de Marduk, le dieu 40..................................2/3
SIN le dieu lune, le dieu 30...........................................1/2
SAMAS le dieu soleil , le dieu 20.................................1/6
ADAD, le dieu de l'orage, le dieu 6...............................1/10
MARDUK nouveau est fils d'EA le dieu 10...................1/6
On explique habituellement et à l'évidence l'appellation 30 du dieu lune, SIN, par le fait que le cycle lunaire décrit dans l'Enuma Elis (l'année est formé en 12 mois de 30 jours) est de 30 jours.
Mais cette explication est difficile à faire pour les autres dieux.
Par contre pour le découpage de la première année en 12 mois de 30 jours, d'autres concordances sont possibles avec la représentation de ce premier cycle selon des polygones des séries P2n, P3n, P5n.
Ce n'est pas contradictoire si on ne se limite pas à voir les choses par un petit bout de la lorgnettes.
Pour arriver à ce découpage de l'année en 12x30 jours il faut commencer par l'hexagone que l'on obtiens en divisant le triangle équilatérale inscrit dans le cercle de rayon 1 par 1/2 soit 30 en base 60.
C'est le cas pour le jour qui était divisé en 6 veilles de 2 heures mésopotamiennes (le DANA, beru, 2 heure actuelles), soit un polygone à 6 cotés, donc en moyenne sur l'année, 3 le jour, 3 la nuit ou 6 heures de jour et 6 heure de nuit évoquant une moitié le jour au ciel et l'autre moitié dans l'obscurité de l'en-bas.
On élargit la vision d'ensemble au reste de la tablette et des jeux numériques concernant les dieux.
Comme indiqué dans le manuel d'épigraphie akkadienne de Labat, ces 7 premiers dieux déclinant la base soixante était appelés les dieux 7, les dieux des destins. au total de 216:
60+50+40+30+20+6+10=216
En découpant le cycle en 10 parts selon l'appellation du dieu Mardouk, le dieu 10, nous avons 5 parts en haut et 5 parts en bas comme l'écrit le mot IGIGI , écrit 5-60-60.
- 5 soixantaines en haut
- 5 soixantaines en bas
Avec les 1000 lignes de texte de la naissance de Mardouk à la fin du récit cela donne:
60x60x60 soit la totalité de l'univers, 60x60 étant le signe SAR2 désignant ciel et terre, l'univers.
Calcules géométriques selon les polygones primaires P2n, P3n et P5n , calculs des coefficients géométriques (équivalents de nos sinus et cosinus pour un arc de flèche, mais selon cette image de l'arc BAN, sa corde ES et sa flèche TI, repris dans les jeux idéographiques)
l'arc c'est la part de cercle comme aujourd'hui en trigonométrie , le cercle trigonométrique s'inscrivant dans leur unité de surface, la corde c'est le coté externe de la part, 2 fois notre sinus, la flèche c'est l'inverse de notre cosinus, divisant l'hypoténuse par le coté adjacent au lieu du côté adjacent par l'hypoténuse: tout dépend de la représentation et du raisonnement faits.
Pour calculer ces coefficients il est nécessaire de calculer les valeurs approchées de V2, V3 et V5.
L'algorithme 666 le permet.
On l'a décrit plus haut mais le raisonnement est simple et peut se comprendre en cunéiforme, à partir du nombre élémentaire et générique 2 et de la valeur 666 attachée au signe IGI, œil en sumérien.
On cherche la racine carrée R d'un nombre N par exemple 5, tel que R² = N ou 5
L'objet GIS en cunéiforme est homophone du nombre 1.
on imagine 1 comme une approximation R' de R.
On fait la somme des carrés de R et R' = 1, et on en fait la moyenne
dans notre exemple R² + R'² c'est 5 + 1² =6
et la moyenne : (R² + R'²) /2 = (5+1)/2 = 3
En l'absence de signe représentant la division cela revient à multiplier par l'inverse du nombre 2, ce qui s'écrit IGI 2 (donc 30 en BS)
On divise la moyenne par R' soit 1 ce qui nous donne 3 comme première approximation de R
On recommence avec 3 au lieu de 1:
5+3² = 5 + 9 =14, la moyenne est 7
on divise par la racine approximative du raisonnement, R' = 3 soit 7/3 = 2,333...
On peut continuer mais le résultat est déjà assez bon puisque V5= 2,23606...
Et pour le scribe IGI 666 c'est l'inverse mais aussi voir, comprendre et encore le nombre 1000 écrit 10x100, dans le texte les mille lignes du récit depuis sa naissance ligne (MU) 81-82 à la fin de la dernière tablette T7, ligne 1081-1082 avec les 2 lignes supplémentaires cachées ( 62bis et 124bis dans T7) .
IGI2 c'est aussi l'inverse du nombre générique 2, minu en babylonien du sumérien MIN 2.
La ligne 124bis de T7 déclame le 50ème nom de Marduk, NE-BI-RU, l'étoile Jupiter, lui conférant la suprématie divine.
l'IKU déterminatif des unités de surfaces, carré de coté ES eblu ou aslu corde
Le premier idéogramme du texte, IKU2 et l'appellation Eki de Babylone
raisonnement de la tablette de Plimpton. calcul pour le premier rectangle, et le triangle rectangle élémentaire 3-4-5, sécante et tangente)
IGI et 666, as = 6 en sumérien, le savant asu et la phrase "que l'initié....